Rappel du premier message :
A quel âge sera-t-il propre?
Pour être propre, un enfant doit d'abord savoir contrôler ses sphincters. Cela se situe vers l'âge de 18-20 environ pour la vessie, un peu plus tard pour le sphincter anal. Inutile donc de présenter le pot à votre petit avant cet âge. Attention, chaque enfant évoluant à son rythme, pas question de focaliser coûte que coûte sur cette date et de le forcer à aller sur le pot s'il ne veut pas. Souvenez-vous aussi que les petits garçons sont plus tardifs que les petites filles en ce domaine.
Observez bien votre enfant :
En principe, lorsqu'il sait monter et descendre un escalier, il est capable d'être propre. Un tout-petit devient propre quand il sent que quelque chose se passe dans son corps. Il peut l'exprimer en paroles (« pipi ») ou en gestes (il porte la main à son sexe) et sait se retenir un peu.
Le mettre en situation :
Vous avez beau le changer régulièrement, un bébé qui porte des couches a souvent les fesses un peu humides, même si les fabricants rivalisent d'ingéniosité pour mettre en vente des changes complets de plus en plus absorbants. De ce fait, votre tout-petit n'a pas vraiment conscience de la différence entre peau sèche et peau humide. Profitez de l'été, pour le laisser en petite culotte pendant la journée. Quand il fera pipi, il sentira le liquide tiède couler le long de la jambe. Il comprendra rapidement la relation : pipi dans la couche égal fesses mouillées... cela lui donnera envie d'être au sec ! Il apprendra par la même occasion, et très facilement, à baisser et à remonter sa culotte tout seul. Tentez l'expérience, vous serez surprise du résultat.
Savoir décrypter ses appels
Votre enfant vous parle avec son corps et certains signes ne se trompent pas. Il se trémousse ou se dandine d'une jambe sur l'autre ? Il faut tout de suite lui présenter le pot. Si vous pensez - du moins au début - ne pas savoir repérer ces appels et que vous avez l'impression qu'il commence à être gêné quand sa couche est sale, une autre solution consiste à lui proposer le pot « à heures fixes » : le matin au lever, le soir au coucher, avant la sieste et/ou après chaque repas. Inutile d'insister si ça ne marche pas. Même si votre petit en a la possibilité, encore faut-il qu'il le veuille. Et ça, c'est une autre paire de manches !
Ne pas le harceler
Evitez les drames et les punitions si un petit accident survient. Pas d'exigences démesurées : ne lui tendez pas le pot toutes les demi-heures « au cas où », ne le laissez pas indéfiniment dessus jusqu'au résultat... hypothétique !Lorsqu'on exerce une trop grande pression sur un enfant, il n'a qu'une seule solution, le refus. Vous risquez alors de le voir tout contester en bloc (nourriture, heures du coucher...) ou être effrayé par le fonctionnement de son corps. Votre petit ne manifeste aucun intérêt pour le pot ? Il pleure ou pique une grosse colère ? Ce sera pour une autre fois ! Attendez quelques jours, voire quelques semaines, et vous lui présenterez de nouveau.
Bien lui expliquer !
Bien sûr, vous pouvez encourager votre enfant - sans multiplier les applaudissements. Remarquez plutôt ses progrès et dites-lui : « Je suis contente que tu deviennes un grand garçon (une grande fille). » Rassurez-le aussi : les tout-petits pensent qu'ils abandonnent une partie d'eux-mêmes dans le pot. Expliquez-lui qu'après avoir mangé, toute le monde élimine des déchets de cette façon. C'est son corps qui rejette ce dont il a besoin. Ne lui racontez pas qu'il vous fait une beau cadeau, sinon pourquoi aller le jeter dans les toilettes ?
Le familiariser avec sont pot
Drôle d'accessoire que celui que vous tendez à votre petit : bien souvent, il ne découvre le pot que le jour où vous désirez qu'il s'y assoie et ses réticences sont tout à fait naturelles... rien d'étonnant alors s'il se demande : à quoi ça sert ? Pourquoi faut-il que je reste dessus sans bouger ? Mieux vaut le familiariser avec quelques semaines auparavant. Quand le moment sera venu, il ne sera pas étonné de s'y installer. Pas de séances au milieu du salon, on n'est pas au spectacle ! Réservez son utilisation à la salle de bains ou aux toilettes, en le laissant bien visible.
De la patience avant tout
Le plus souvent, une semaine - quelquefois deux ou trois - suffisent pour que votre enfant soit propre pendant la journée. La propreté nocturne est plus longue à acquérir, six mois, voire un an plus tard, car elle est surtout liée à son évolution physiologique, notamment à l'organisation de son sommeil. Etre propre la nuit, cela ne s'apprend pas ! Et n'oubliez pas qu'il est hors de question de parler d'énurésie (émission involontaire d'urine) avant 6 ans.